Sophie Hamisultane est docteure en sociologie, spécialités sociologie clinique et psychosociologie, rattachée au Laboratoire de Changement Social et Politique à l’Université Paris Diderot 7, chercheuse collaboratrice de l’équipe METISS (Migration et ethnicité dans les interventions des services sociaux et de santé) à l’Université du Québec à Montréal, et enseignante universitaire. Ses centres d’intérêt portent sur la migration, les descendants de migrants, la reconnaissance et le sentiment d’appartenance, les rapports interculturels et interethniques dans différents milieux (personnels, professionnels), les contextes socio-historiques et idéologiques (universalisme républicain, multiculturalisme) en France et au Canada (Québec) et la reproduction de phénomènes d’inclusion et d’exclusion. Dans son travail, elle utilise différents outils méthodologiques : le groupe restreint, le roman familial et trajectoire sociale, le photolangage. Elle est également membre du CIRFIP (Centre International de Recherche, de Formation et d’Intervention Psychosociologique) et du RISC (Réseau international de sociologie clinique).
Hamisultane S. (2014), « Christophe Niewiadomski, Recherche biographique et clinique narrative. Entendre et écouter le sujet contemporain », Collection Sociologie clinique, Paris, L’Harmattan.
Hamisultane S. (2013), « De l’implication interculturelle du chercheur à son objet », in V. de Gaulejac, F. Giust-Desprairies, A. Massa (dir.), Construire la recherche clinique en sciences sociales, Paris, Erès.
Hamisultane S. (2012), « Vincent de Gaulejac, Les Sources de la honte », dans revue ¿Interrogations ?, n°14. Le suicide, juin 2012 [en ligne], http://www.revue-interrogations.org/Vincent-de-Gaulejac-Les-Sources-de