Céline Regnard-Drouot est née le 22 septembre 1977. Ancienne élève de l’ENS Fontenay/Saint-Cloud, agrégée d’histoire, elle a soutenu en novembre 2006 une thèse intitulée « Nécessité et honneur. Violences quotidiennes, violences criminelles à Marseille 1851-1914 » sous la direction de Gérard Chastagnaret. Elle vient d’être élue maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Provence Aix-Marseille I. Dans le cadre de l’UMR 6570 et du laboratoire Telemme (Temps, Espaces, Langage, Europe Méridionale et Méditerranéenne) ses recherches portent sur la population marseillaise au XIXe siècle tant dans ses aspects culturels que sociaux. Après avoir mené des travaux en histoire des comportements elle se tourne à présent vers l’histoire du corps, des émotions, mais aussi vers une histoire sociale et économique de la population marseillaise.
« Une criminelle révolte : le refus de « l’habit d’ignominie » à la maison de correction Saint-Pierre à Marseille en 1859 », Provence Historique, fasc. 216, avril-mai 2004, pp. 155-173.
« La justice et les peines pécuniaires à Marseille de 1851 à 1914 », in Benoît GARNOT (dir.), Justice et Argent. Les crimes et les peines pécuniaires du XIIIe au XXIe siècle, Dijon, Éditions Universitaires de Dijon, 2005, p. 293-306.
« Incarcération et correction de la jeunesse délinquante au XIXe siècle en France. », Actes du colloque L’adolescence du mal-être au bien-être, Espace-Santé-Jeunes, 2004, pp. 81-87.
« Regards de magistrats. Témoins, accusés, jurés, aux assises des Bouches-du-Rhône (années 1850-1860) », Annales du Midi, tome 120, n°263, juillet-septembre 2008.