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Une « histoire contrariée », voici comment l’anthropologue Valérie Cuzol et le photographe Frédéric Lecloux qualifient la relation entre sciences sociales et représentations visuelles au sein de ce numéro. Alors même que les images continuent d’avoir une « place anecdotique » (Chauvin, Reix, 2015 : 18) au sein des recherches et d’être soupçonnées d’un manque de scientificité (Terrenoire, 1985 : 510), des parutions récentes dressent un état des lieux de leur mobilisation en sociologie et en anthropologie et invitent à la multiplication de ces démarches (Augé et al., 2019 ; Dantou et al., 2020 ; Durand, Sebag, 2020) [1].
Les collaborations entre artistes et scientifiques sont l’une des manifestations contemporaines de ce dialogue, ancien mais chahuté, entre sciences sociales et images (Kreplak et al., 2011 ; Saillant et al., 2018 ; Kreplak et al., 2020). Ces recherches dites “arts/science” sont aujourd’hui à l’honneur. Institutions et fondations invitent artistes et scientifiques à s’associer, à articuler leurs objets et leurs démarches. Ces collaborations se multiplient et, avec elles, les travaux les prenant pour objet d’étude. Ceux-ci s’intéressent à ce que produisent ces rencontres tout autant qu’aux écueils qu’elles ne parviennent pas à éviter. Ces associations interrogent ainsi les liens entre art et théorie, trop souvent pensés en opposition. Pour Elie During et Laurent Jeanpierre, « le nouage de l’art à la théorie est aussi affaire d’invention » (2010 : 644), l’art ne saurait être une simple mise en formes, récits et images, ni la théorie réduite à une opération de rationalisation qui prend l’art pour objet.
Ce numéro poursuit ces réflexions relatives aux collaborations interdisciplinaires par le biais des images. Elles se situent, en effet, au croisement de la science, de l’art et de la politique (Bredekamp, 1996), elles sont aussi le lieu où s’articulent des regards disciplinaires différents. Pour reprendre l’interrogation d’Howard Becker (2001), à savoir « quelle est la question à laquelle l’image répond ? », il convient d’être attentif à celles et ceux qui questionnent cette image, leurs attentes et les questions mêmes qu’ils et elles lui posent. Les articles qui composent ce numéro, en suivant l’image et ses multiples états dans des démarches au croisement de la recherche et de la création, reviennent sur la manière dont les représentations visuelles sont produites et saisies par les différents protagonistes, les variations de postures, les brouillages de frontières qu’elles induisent et les contrastes qu’elles mettent en lumière.
Au sein de ce numéro, deux axes de lectures se succèdent. Les trois premiers articles reviennent sur des collaborations entre chercheurs et praticiens, issus de diverses disciplines (anthropologie, architecture, arts plastiques, arts visuels, histoire de l’art, photographie, sociologie). Ils sont l’occasion d’interroger ce que chaque discipline apporte et ce que cette multiplicité de points de vue permet dans la compréhension de situations sociales diverses. Ce numéro s’est avéré être aussi un exercice de co-écriture [2]. Dans ces trois articles, le passage du « je » au « nous » est souligné, explicité, il est nécessaire au retour réflexif et analytique sur la collaboration.
Dans les trois articles suivants, les auteurs écrivent individuellement, bien qu’ils soient nourris par un double regard disciplinaire, à l’intersection des sciences sociales et des arts. Revenant sur deux productions classiques des urban studies – Learning from Las Vegas (1968-1972) des universitaires américains Denise Scott Brown et Robert Venturi, et Banham loves Los Angeles (1971-1972) de l’historien britannique Reyner Banham – ou sur leurs propres démarches de recherche et création, ces trois textes entrent en écho et interrogent la place de l’image dans la recherche scientifique.
Les trois premiers articles de ce numéro donnent à voir la manière dont un dialogue se fabrique avec et sur les images (La Rocca, 2007).
Dans l’article « Dynamique des images et mouvements de la recherche. L’exemple des chantiers de rénovation domestique », Jean-Paul Filiod, Claire Kueny et Jade Tang co-auteurs d’une recherche sur les images du chantier domestique, parlent de « co-laborer » pour évoquer le travail inhérent au faire ensemble, à savoir « accepter les discussions, les controverses, s’engager dans la réflexivité collective quoi qu’il advienne, faire des choix ensemble, assumer une position “compositionniste” ». Des difficultés peuvent apparaître quant aux temporalités des protagonistes, à leurs contraintes de productions respectives et collectives (Kreplak et al., 2011). La place et le rôle de chacun sont ainsi à composer dans le processus de recherche-création.
La question se pose : qui produit les images ? Si l’usage est souvent à la séparation – aux scientifiques les discours, aux artistes les images – dans ces expériences, les rôles s’hybrident. Ainsi deux sociologues du travail, tout autant que le photographe avec lequel elles collaborent, capturent des instants de vie dans le cadre des concours de Meilleur.es Apprenti.es de France. Ces images mettent à jour des différences d’objets, d’approches et deviennent le lieu d’un échange. Cette « lecture plurielle des scènes de travail et des contextes » permet un enrichissement mutuel, comme le racontent Estelle Bonnet, David Desaleux et Jeanne Drouet dans leur article « Croisement de regards entre sociologie et photographie autour du travail ». De cette collaboration naissent parfois de nouveaux objets de recherche, et les chercheuses comme le photographe sont réinterrogés sur ce qu’ils/elles « cherchent à saisir du travail ».
Si les frontières disciplinaires visent à être franchies voire outrepassées au cours de la collaboration, les trois premières contributions mettent en évidence leur réaffirmation au moment de la restitution de la recherche et la rencontre avec des publics divers : aux artistes les précisions sur les images et les choix esthétiques, aux chercheurs et chercheuses les questions sur l’analyse de l’objet. Dans « Du sensible au politique : la réciprocité entre approches biographique et documentaire pour saisir le non-dicible dans un film ethnographique », Valérie Cuzol et Frédéric Lecloux, co-auteurs d’un film sur les choix liés à l’inhumation pour des familles issues d’un parcours migratoire racontent : lors des projections, alors même que « [l]e photographe n’est pas seul dépositaire du sensible, […] c’est à lui que l’on adresse les questions sur les choix photographiques ou formels, et à la sociologue celles sur l’analyse de l’objet et ses enseignements, ce qui n’est pas anecdotique et renvoie chacun à la permanence des frontières disciplinaires. »
Les pratiques alliant les sciences sociales et les images prennent des formes différentes selon le statut attribué à ces dernières : s’agit-il de travailler avec les images, en images ou sur les images (Maresca, 2007 ; Maresca, Meyer, 2013) ? Les productions à l’intersection des sciences et des arts questionnent donc nécessairement le statut des images et les six articles de ce numéro offrent un panorama de ces multiples fonctions que remplissent les images.
Elles sont, d’une part, et ce de manière assez classique, des données recueillies à analyser. Ainsi en est-il de la pluralité d’images de chantiers domestiques récoltées par Jean-Paul Filiod, Claire Kueny et Jade Tang. Ces dernières, produites par des habitants, des artisans, des artistes, mais aussi par les chercheurs eux-mêmes, permettent de travailler les divers points de vue sur le chantier, chacune ayant un objectif, une destination et une forme différents. Les auteurs ont ainsi référencé une pluralité de formes : « Les images de chantier sont ainsi devenues parallèlement pour nous un répertoire de formes, de gestes et de traces de vies qu’il nous fallait explorer à partir des détails communs aux images ». C’est également dans la confrontation des images capturées par les sociologues et le photographe que se construit l’objet de recherche et son analyse (Estelle Bonnet, Desaleux David et Jeanne Drouet). Dans l’article « En-quêtes photographiques. Esthétiques et politiques des interstices et des communs urbains », l’artiste Alexandre Melay raconte la manière dont il photographie, quant à lui, la ville de Vancouver, ici racontée au travers des images. Ces prises de vue permettent à l’auteur d’analyser des espaces en creux, des espaces de l’entre deux, propres à l’anthropocène.
Les images peuvent également constituer une méthode de recueil et jouer un rôle de médiation (Sposito-Tourier, Gamet, 2021). En tant que protocole d’enquête, dans la photo elicitation (Collier, 1967) par exemple, elles deviennent un objet médiateur de l’échange (Jean-Paul Filiod, Claire Kueny et Jade Tang). L’image est ainsi envisagée comme un outil d’investigation. Elle est alors non plus simplement donnée mais méthode de la recherche scientifique. C’est ce que défend Sophie Suma dans son article « Le rôle de l’image dans les urban cultural studies. L’essai visuel comme production scientifique ». Elle y développe une analyse croisée des travaux de l’architecte et urbaniste Denise Scot Brown, accompagnée de l’architecte Robert Venturi et des productions de Reyner Banham. Les images sont au cœur de ces démarches de recherche et de leur restitution sous forme filmique : « Dans les travaux de Scott Brown, Venturi et Banham, l’image, mais surtout les représentations, deviennent l’outil d’analyse et de démonstration du procédé théorique. » En fabriquant des images, en les articulant, les auteurs font de la recherche : « Ces essais visuels semblent être eux-mêmes une forme d’enquête que le texte seul ne peut suffire à montrer ».
Une notion émerge ici qui est mobilisée par plusieurs auteurs de ce numéro : celle de montage. Le montage d’images, cet « agencement spatial de la connaissance » (Sophie Suma) génère de la connaissance, il est « créateur de sens » (Valérie Cuzol et Frédéric Lecloux). Un exemple intéressant nous est donné par Pavel Kunyz dans « Going postal - Concevoir des cartes postales pour enquêter. Potentiels et limites d’une pratique graphique pour penser les liens architecture-politique ». Le chercheur, au croisement de l’architecture et de la sociologie, tente de restituer au travers de montages d’images, qu’il associe au format de la carte postale, les histoires plurielles d’un lieu, le site de l’ancien hôpital de Bavière à Liège. Il entend ainsi discuter des liens entre politique et architecture. L’auteur argumente le recours aux images pour traduire cette pluralité de récits et d’imaginaires sociaux, conduisant à restituer et resituer des systèmes de valeurs différents : « L’image est un bon véhicule pour mobiliser des imaginaires pluriels ». L’image est revendiquée ici comme un outil d’enquête qui offre une piste intéressante dans l’étude des ressorts politiques de l’espace, complétant des approches critiques ou pragmatiques dont l’auteur pointe les limites.
Enfin, l’image est centrale dans la restitution, la monstration des résultats. Les formes ici varient : carte postale, site internet, exposition, film ou ouvrage ; images fixes ou en mouvement. La restitution des résultats pose la question du respect ou non des règles académiques, du statut des images, œuvres ou non, dans le cadre d’expositions.
Ainsi, l’image peut être considérée d’abord comme un objet pivot permettant d’articuler des disciplines dans l’objectif de produire des connaissances autres sur le monde social. Ensuite, leur sens se transforme et leur statut évolue au gré de l’avancée des recherches et de la manière dont chaque protagoniste s’en saisit. Comme le rappellent Jean-Paul Filiod, Claire Kueny et Jade Tang, l’image n’est jamais un objet fini.
Quel que soit le statut donné aux images, dans l’ensemble des articles, elles ne sont jamais réduites à une fonction d’illustration, alors même que l’image y est souvent cantonnée dans la recherche académique. Ce numéro est ainsi travaillé de bout en bout par la question de la légitimité scientifique des représentations visuelles [3]. En effet, les sciences sociales sont marquées par une « défiance » vis-à-vis de l’image (Vander Gucht, 2017 : 33) et cette légitimité continue d’être discutée, disputée. Les contributions témoignent ainsi d’une tension : elles revendiquent d’une part la scientificité des images, d’autre part, leur apport spécifique, en ce qu’elles cultivent précisément un écart avec les normes académiques. L’une des hypothèses de ce numéro était que l’image travaille les frontières disciplinaires ; il semble bien, en effet, que mobiliser l’image force au questionnement épistémologique.
L’artiste Alexandre Melay interroge par exemple : « Comment le médium photographique, en tant que simple support, peut se transformer en un outil de pensée et de communication ? Un objet visuel peut-il également avoir de la valeur scientifique ? » Pour lui, « les modes scientifique et artistique de connaissance du réel portent chacun une contribution spécifique, mais […] apparaissent en définitive indissociables ». L’auteur met en dialogue le texte et l’image, et rejette, ce faisant, une approche qui en serait esthétisante. Valérie Cuzol et Frédéric Lecloux soulignent cette ambivalence de l’image : capable de donner une place au sensible, à l’émotion, mais dans le même temps suspectée de tomber dans le sentimentalisme qui guette la photographie documentaire. Les collaborations interdisciplinaires interrogent donc la place de l’esthétique dans la science. Si les images ont vocation à être diffusées, leur contenu peut poser question voire créer des tensions : là où le chercheur ou la chercheuse voit un contenu scientifique intéressant, l’artiste peut voir des images inesthétiques ou insoutenables pour un public non averti (Sposito-Tourier, Gamet, 2021).
Sophie Suma dans son article déploie cette réflexion épistémologique. Les productions filmiques de Denise Scot Brown, Robert Venturi et Reyner y sont envisagées comme des « essais visuels ». L’essai relève à la fois de l’art et du discours scientifique, « composé en réinvestissant la méthode pragmatique de l’activité scientifique, [il] peut être considéré comme une production académique au même titre qu’un texte théorique, et comme une manière de fabriquer de nouvelles connaissances. » L’essai visuel se construit dans la transgression des codes, contribuant ainsi à la mise en question des compétences et des champs disciplinaires.
Ce numéro nous semble être une exploration réussie du statut des images dans le croisement des arts et des sciences sociales : il ouvre généreusement à la diversité de formes, de disciplines et de dispositifs collaboratifs. Le lecteur y trouvera de nombreuses références et il est convié à de riches dialogues entre chercheurs et praticiens, entre images, qui tous sont porteurs de sens.
Outre ce dossier thématique, dans notre rubrique Varias, Muriel Marnet propose une réflexion sur les effets du territoire sur les processus de socialisation des nouveaux enseignants du premier degré. Pour ce faire, elle étudie l’arrivée de deux jeunes enseignantes dans le Médoc. En comparant deux cas « assez proches sur le plan des conditions d’entrées et des caractéristiques sociales mais différents dans les manières de vivre ces inscriptions indissociablement professionnelles et territoriales », l’autrice montre que l’intégration des deux enquêtées diffère selon leurs choix de résidence (sur place ou non) et sur leurs perspectives d’avenir dans une école qu’elles n’avaient pas choisies dans leurs vœux. Loin de la grande ville, dans ce cas Bordeaux, les enseignantes se retrouvent dans un territoire considéré comme pauvre et enclavé, faisant face à des difficultés parfois inattendues (double classe, faible niveau des élèves). Elles cumulent alors dans leurs expériences les effets d’une distance spatiale et d’une distance sociale et scolaire avec les publics (élèves et parents). Leurs socialisations et, finalement, la durée de leur présence dans leurs établissements respectifs sont alors marquées par leurs arrivées dans ces territoires particuliers.
Dans la rubrique Des travaux et des jours, Ugo Roux, introduit les premiers résultats d’une enquête exploratoire croisant la problématique du genre et celle des pratiques numériques. Si les bibliothèques sont des lieux accueillant majoritairement des femmes, qu’en est-il de l’usage de leurs réseaux sociaux numériques, alors même que ceux-ci sont marqués par « des symboliques, des représentations et des imaginaires masculins » et davantage pratiqués par des hommes ?
Enfin, la rubrique Notes de lecture accueille deux recensions. Le chercheur en arts et études de genre Kévin Bideaux revient d’abord sur l’ouvrage Enculé ! Politiques anales, publié l’année dernière aux éditions Les Grillages. Cette traduction collective d’un livre écrit en 2011 par le sociologue Javier Sáez et l’activiste Sejo Carrascosa interroge les relations entre pratiques sexuelles anales et rapports aux corps, aux genres et aux dynamiques de pouvoir. Si Kévin Bideaux souligne l’esprit de synthèse, l’accessibilité et la radicalité politique de l’ouvrage, il relève aussi l’invisibilisation « des pratiques lesbiennes, bies ou trans » dont il est porteur. La seconde recension nous conduit quant à elle sur le terrain de la culture et de ses spectateurs. Raluca Calin propose un compte-rendu critique de l’ouvrage de Christian Ruby, Devenir Spectateur ? Invention et mutation du public naturel (2017, éditions de l’Attribut). La chercheuse spécialiste du cinéma européen montre l’intérêt de l’analyse philosophique qui permet ici « d’appréhender le spectateur dans ses différentes postures historiques à travers des représentations données notamment par la littérature ». Cette mise en exergue permet de mieux interroger les limites de cette approche, notamment du point de vue d’une sociologie des publics.
Nous tenons à remercier chaleureusement les experts et expertes extérieur.es à la revue ainsi que les membres du comité de lecture qui, par leur implication, ont permis l’élaboration de ce numéro : Alain Bihr, Benjamin Castets, Fontaine, Claude Chastagner, Cécile Cuny, Jean-Numa Ducange, Frédérique Giraud, Laurent Grun, Aurélie Jeantet, Valérie Lebois, Maï Le Dû, Cyrielle Lévèque, Eleni Mitropoulou, Barbara Morovich, Cédric Parizot, Loic Riom, Gwendoline Torterat, Sylvère Tribout, Magali Ulh, Réjane Vallée.
Augé Marc, Colleyn Jean-Paul, De Clippel Catherine, Dozon Jean-Pierre (2019), Vivre avec les Dieux. Sur le chemin de l’anthropologie visuelle, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’homme.
Becker Howard S. (2001), « Sociologie visuelle, photographie documentaire et photojournalisme », Communications, 71, pp. 333-351.
Bredekamp Horst (1996), La nostalgie de l’antique : statues, machines et cabinets de curiosités, Paris / New York / Amsterdam, Diderot éditions.
Chauvin Pierre-Marie, Reix Fabien (2015), « Sociologies visuelles, histoire et pistes de recherche », L’année sociologique, vol. 65, pp. 15-41.
Dantou Jean-Robert, Menoux Thibaut, Nouel Mathias, Weber Florence (2020), Pour une alliance entre photographie et sciences sociales, auto-édition.
Durand Jean-Pierre, Sebag Joyce (2020), La sociologie filmique. Théories et méthodes, Paris, CNRS éditions.
During Elie, Jeanpierre Laurent (2010), « En pensant par l’art », Critique, 759-760, août-septembre 2010, pp. 643-646.
Filiod Jean Paul, Kueny Claire et Tang Jade (2021), « L’image de chantier domestique : une esthétique à l’épreuve de la pluralité des regards », Images Re-vues, 19 [En ligne] http://journals.openedition.org/imagesrevues/11543 (consulté le 25 mai 2022).
Gunthert André (2014), « L’image conversationnelle », Études photographiques, [En ligne], n°31,http://journals.openedition.org/etu...http://journals.openedition.org/etudesphotographiques/3387 (consulté le 1 juin 2022)
Kreplak Yaël, Boutonnier Thierry, Wagon Gwenola et Guillier Alexis (2020) « Des artistes, des enquêtes, des pratiques ingénieuses », SociologieS, Du pragmatisme au méliorisme radical, mai 2020 [En ligne], http://journals.openedition.org/sociologies/14124 (consulté le 27 mai 2020).
Kreplak Yaël, Tangy Lucie et Turquier Barbara (2011), « À quoi servent les sciences humaines (III) Art contemporain et sciences humaines : usages réciproques », Tracés, [En ligne], n°11, http://journals.openedition.org/tra…;(consulté le 01 juin 2022).
La Rocca Fabio (2007), « Introduction à la sociologie visuelle », Sociétés, 95, 1, janvier, pp.33-40.
Maresca Sylvain, Meyer Michaël (2013), Précis de photographie à l’usage des sociologues, Rennes, Presses universitaires de Rennes.
Maresca Sylvain (2007), « Photographes et ethnologues », Ethnologie française, n° 37, pp. 61-67.
Saillant Francine, Lapierre Nicole, Müller Bernard, Laplantine François (2018), « Les mises en scène du divers. Rencontre des écritures ethnographiques et artistiques », Cahiers ReMix, 9.
Sposito-Tourier Maylis, Gamet David (2021), « Filmer les thanatopracteurs : deux médiations dans la mise en oeuvre de la mort », CIRHILLa, 46, pp. 63-87.
Terrenoire Jean-Paul (1985), « Images et sciences sociales : l’objet et l’outil », Revue française de sociologie, 26-3. pp. 509- 527.
Vander Gucht Daniel (2017), Ce que regarder veut dire. Pour une sociologie visuelle, Bruxelles, Les Impressions nouvelles.
[1] Nous renvoyons à une note de lecture de l’ouvrage de Jean-Pierre Durand et Joyce Sebag à paraître dans le prochain numéro de la revue Interrogations.
[2] Une démarche qui a été interrogée dans le cadre d’une journée d’étude, « Écrire pour/écrire avec : interroger les processus et les espaces participatifs », organisée par Mireille Diestchy, Vincent Lebrou, Barbara Morovich et Victoria Sachsé, le 5 décembre 2018 au Syndicat Potentiel à Strasbourg.
[3] Une question qui est au cœur du numéro 19 de Images Re-vues, intitulé « Images scientifiques / images artistiques : croisements méthodologiques », coordonné par de Giuseppe Di Liberti et Andrea Pinotti, paru en 2021, auquel ont contribué Jean Paul Filiod, Claire Kueny et Jade Tang (2021).
Pour citer l'article :
Comité de rédaction, « Préface au n°34. Suivre l’image et ses multiples états dans les collaborations arts/sciences », dans revue ¿ Interrogations ?, N°34. Suivre l’image et ses multiples états dans les collaborations arts/sciences, juin 2022 [en ligne], https://revue-interrogations.org/Preface-au-no34-Suivre-l-image-et (Consulté le 7 octobre 2024).