John Dewey (1859-1952) est un philosophe lié au courant du pragmatisme américain. Au sein de ce courant, il existe une certaine diversité dans les thèses soutenues, néanmoins on peut dire brièvement que, pour un pragmatiste, une assertion est évaluée du point de vue de ses conséquences pratiques. Longtemps, pour sa part, Dewey a été connu, en France, surtout pour ses travaux sur l’éducation, il a fait l’objet d’une redécouverte aux Etats Unis, et par la même occasion en France, à la faveur de la renaissance d’un courant pragmatiste dans la philosophie américaine autour d’auteurs tels que Richard Rorty, Hillary Putnam ou Richard Shusterman. Nous nous proposons, dans cet article, de présenter la théorie de l’action collective développée par John Dewey et d’en montrer l’intérêt du point de vue d’une étude des mouvements sociaux. L’ouvrage central de Dewey pour aborder sa théorie de l’action collective est Le public et ses problèmes [1].
La théorie de l’action collective de Dewey combine, selon nous, divers éléments. Tout d’abord, elle s’appuie sur une théorie de la société qui consiste à l’analyser en termes de dualismes sériels. Cette série de dualismes sont ceux qui structurent l’histoire de la philosophie occidentale : nature/culture, corps/esprit, théorie/pratique… Ces dualismes sont le produit d’une construction historique liée à une pratique sociale. Cette théorie de la société s’appuie sur une théorie pragmatiste qui accorde un primat à la pratique contre une approche spéculative ou intellectualiste. La théorie de l’action collective de Dewey met aussi en jeu ce qu’il appelle une théorie de l’enquête, qui partant d’une situation indéterminée, consiste à mettre en place un processus d’expérimentation permettant de parvenir à une situation unifiée. Dans la théorie politique d’une démocratie radicale, que développe John Dewey, cette expérimentation est menée par ce qu’il appelle le public. L’avènement du capitalisme industriel porte en lui le danger d’une éclipse du public tel qu’il s’était constitué lors de la Révolution américaine et dans les communautés locales [2], du début de la démocratie américaine, où s’appliquaient les principes du self-government.
La théorie de l’action collective de Dewey permet, selon nous d’apporter, des éléments de réponse à certains problèmes de l’action collective. Comment est-il possible d’articuler une théorie de la société et une théorie de l’action collective ? Comment peut-il être possible de rendre compte de la multiplicité des mouvements sociaux, et donc des sujets politiques, et de l’articulation de ces différents mouvements sociaux ? Comment rendre compte de la mobilisation d’individus pour des causes dont ils ne sont pas directement les bénéficiaires ?
Dewey, dans Reconstruction en philosophie, ébauche une théorie pragmatiste de l’histoire dans laquelle les pratiques, c’est-à-dire les techniques en général, et pas seulement l’économie, permettent d’expliquer l’idéologie d’une société. La mise en place des divisions sociales apparaît comme une conséquence des activités des individus.
La société grecque, explique-t-il, est une société aristocratique dans laquelle une classe de guerriers oisifs exerce une domination sociale sur les artisans et les esclaves. Les guerriers sont le groupe social qui par son activité militaire est en mesure d’exercer une domination politique et économique sur les autres groupes sociaux. Les groupes sociaux occupés à des activités laborieuses entretiennent donc ce groupe social qui de ce fait devient un groupe social oisif. L’analyse que fait Dewey de la société grecque fait donc apparaître les activités sociales et les luttes entre groupes exerçant ces activités comme à l’origine de la structuration inégalitaire de la société.
La philosophie grecque, en particulier platonicienne, par son idéalisme, retranscrit ces rapports sociaux. « Les conditions de vie réelles en Grèce, particulièrement à Athènes, lorsque la philosophie européenne classique a été formulée, ont instauré une séparation radicale entre faire et savoir, ce qui a donné lieu à une séparation complète entre théorie et pratique. » [3] La dévalorisation des activités pratiques et la division sociale conduisent à une séparation entre théorie et pratique où les activités théoriques sont sur-valorisées par rapport aux activités pratiques. La dévalorisation du travail artisanal, liée au statut social de l’artisan dans la société grecque, a conduit à privilégier la « méthode a priori » au détriment de la méthode expérimentale ou pragmatique : « Dans la mesure où l’artisan était, du point de vue social, juste au-dessus de l’esclave, ses connaissances manquaient de prestige et d’autorité. » [4]
La division économique crée donc la condition de possibilité d’une division politique, mais la division politique ne se réduit pas pour Dewey à la division économique. La division économique crée la possibilité de la domination sociale d’un groupe sur un autre. La domination de la classe de « loisir » sur la classe laborieuse entraîne la dévalorisation de la méthode pragmatique. Cependant, parallèlement, il y a une valorisation de la méthode autoritaire. La division politique entre gouvernés et gouvernants est liée à la domination de la méthode autoritaire : « Il y a souvent une nécessité politique qui conduit le chef à centraliser les traditions et les croyances afin d’étendre et de renforcer son prestige et son autorité. » [5] C’est sur un phénomène de centralisation et de contrôle de la production de l’imaginaire social que s’appuie l’autorité des gouvernants.
Dewey rappelle que les sophistes, qui étaient les seuls philosophes à valoriser la technique, ont aussi laissé dans l’histoire de la philosophie, dominée par l’idéalisme, un souvenir négatif. Gorgias, dans le dialogue de Platon, est ainsi celui qui montre que la rhétorique est une technique et que, de ce fait, elle donne un pouvoir à celui qui la maîtrise. Mais ce pouvoir est ambivalent dans la mesure où il peut être utilisé à la fois comme une technique de défense, mais aussi comme une technique qui permet d’imposer un pouvoir aux autres. Les dualismes de la philosophie occidentale trouvent donc, dans la technique et l’organisation de la société qui en résulte, leurs conditions de possibilité. C’est parce que l’esclave à un statut social inférieur que le travail, l’activité manuelle, le corps se trouvent dévalorisés au profit de la contemplation, du travail intellectuel et de l’esprit en général.
Il y a donc chez Dewey une déconstruction des dualismes philosophiques. Cette démarche conduit à comparer la méthode de Dewey à celle de Derrida. Néanmoins, si l’on constate chez ces deux auteurs un travail de remise en cause des dualismes hérités de la tradition philosophique occidentale, chez Dewey, la critique de la métaphysique s’appuie sur une analyse de ses conditions de possibilité économiques et sociales : « Nous avons vu que ces divisions avaient leur origine dans les frontières immuables qui séparent les groupes sociaux et les classes à l’intérieur des groupes, les riches et les pauvres, les hommes et les femmes, les nobles et les roturiers, les gouvernants et les gouvernés. » [6] La philosophie continuiste de Dewey a pour objectif de déconstruire ces dualismes philosophiques qui trouvent leurs conditions de possibilité dans les dualismes sociaux. Il est intéressant de constater que Dewey met en place une théorie sérielle des dualismes sociaux. En effet, sa théorie ne se limite pas à la lutte des classes et ne réduit pas les autres dualismes à cette lutte. Mais il montre comment les sociétés occidentales se sont construites sur une série de dualités : homme/nature, homme/femme, exploiteurs/exploités, gouvernants/gouvernés…
Les mouvements sociaux dans la société contemporaine prennent donc naissance, pour Dewey, dans une société qui est divisée en plusieurs dualismes. Néanmoins, le mouvement démocratique des Révolutions américaines et françaises, qui tendaient à l’abolition de ces dualismes sociaux, est rapidement remis en cause par l’avènement d’une nouvelle oligarchie économique liée à la révolution industrielle, c’est-à-dire que les tentatives de mises en place de sociétés démocratiques sont limitées par l’avènement du capitalisme industriel. Ce qui est donc remis en question, c’est la capacité du public à être le moteur de l’action politique.
En effet, dans une situation donnée, un problème peut être porté dans l’espace public. Cela peut être, pour reprendre un exemple dont Dewey a été le contemporain, l’invasion par les Etats-Unis du Mexique [7] qui suscita une vague de protestation à laquelle Dewey s’est associé. Dewey, dans Logique, la théorie de l’enquête [8], élabore un ensemble d’hypothèses qui peut nous servir de base pour l’analyse des mouvements sociaux. L’enquête, comme Dewey l’exprime à travers son concept d’expérience, trouve sa source dans la vie biologique [9] et en ce qui concerne l’homme, elle se poursuit dans la vie sociale et dans le langage [10]. « L’enquête est la transformation contrôlée ou dirigée d’une situation indéterminée en une situation qui est si déterminée en ses distinctions et relations constitutives qu’elle convertit les éléments de la situation en un tout unifié. » [11] La finalité de l’enquête d’un point de vue social peut donc apparaître comme la remise en cause des dualismes sociaux. L’enquête débute dans le cadre d’une « situation indéterminée ». La situation est, pour Dewey, « le tout contextuel » [12] dans lequel se déroule l’expérience. Cette situation est une situation confuse, contradictoire. La situation indéterminée provoque une enquête qui conduit à problématiser la situation. « Un problème représente la transformation partielle par l’enquête d’une situation problématique en une situation déterminée. » [13] Le travail de l’enquête débute donc par un travail de problématisation qui suppose d’être capable de déterminer le problème que pose une situation. « Sans problème, on tâtonne dans l’obscurité. » [14] Il s’agit ensuite de déterminer la solution du problème. La résolution suppose l’expérimentation d’hypothèses qui permettent de passer d’une situation de doute ou d’une situation conflictuelle à une situation unifiée.
Donc un mouvement social surgit dans une situation indéterminée. Une situation indéterminée est une situation qui exacerbe un dualisme social. En effet, ce qui provoque l’enquête est une situation qui amène à douter des croyances jusque là admises, c’est donc une situation dans laquelle s’exprime un conflit social qui remet en cause l’ordre établi. Par exemple, dans le cas de l’invasion du Mexique par les Etats-Unis, le dualisme que souligne Dewey dans son article porte sur la domination économique que font peser les pays industrialisés sur les pays peu industrialisés. Un certain nombre de personnes considèrent cette invasion comme problématique. Elles peuvent en s’opposant à cette invasion poser implicitement le problème suivant : la protection des intérêts économiques d’un pays justifie-t-il le fait pour lui de pouvoir envahir un autre pays ? Ces personnes qui considèrent cette invasion comme problématique peuvent alors chercher à constituer un public.
Dewey définit le public comme « ceux qui sont indirectement et sérieusement affectés en bien ou en mal forment un groupe suffisamment distinctif pour requérir une reconnaissance et un nom » [15]. Le public pour Dewey se caractérise par le fait qu’il ne s’agit pas de personnes directement affectées par un problème, mais qu’il s’agit d’une communauté plus vaste. En effet, un même individu peut appartenir en même temps à plusieurs publics et son appartenance à un public n’est pas forcement déterminée par son appartenance sociale. Le public va se constituer à partir d’un problème qui dépasse la sphère privée par ses conséquences. Par exemple, une grève est amenée à rentrer dans la sphère publique si le problème contre lequel elle est menée porte sur une situation qui a des conséquences au-delà de l’entreprise. Néanmoins, Dewey ne néglige pas dans son analyse du public et de sa formation le rôle des medias : « La croyance que la pensée et la communication sont désormais libres du simple fait que les restrictions légales qui prévalaient dans le passé ont été supprimées, est absurde. » [i] L’appréhension chez Dewey de la réalité sociale en termes de public n’est pas incompatible avec une appréhension en termes de lutte des classes. Il existe des publics multiples. Certains se constituent autour de luttes de classes, d’autres autour de luttes féministes ou encore anti-impérialistes. Ainsi, on peut citer, en se référant à la vie de Dewey, parmi les publics, ceux qui se constituent autour de la grève des ouvriers Pullman [16], des luttes féministes, du combat pour le droit des minorités. Les publics se constituent autour d’un problème lié à un dualisme social. Par son activité de publiciste, Dewey a contribué à constituer ces publics. Mais on remarque aussi qu’il soutient des luttes non pas uniquement en fonction de son appartenance au groupe, mais du fait des conséquences sur l’ensemble de la société de ces problèmes. « L’oppression ne fait pas que nuire aux opprimés : tout le corps social est privé des ressources potentielles qui devraient être à son service. » [17] On note donc que Dewey participe à la constitution et fait partie de différents publics.
Donc une fois le public constitué, il s’agit d’expérimenter des hypothèses qui permettent de parvenir à une solution du problème. Il est à remarquer que pour Dewey, un problème social a son origine dans un dualisme social. Il s’agit donc d’expérimenter de manière à remettre en cause une inégalité sociale. L’expérimentation conduit à une déconstruction, non pas seulement théorique, mais pratique, d’un dualisme.
Comme nous l’avons déjà vu, un public se forme dans le cadre d’une situation. Les situations sont multiples : problèmes économiques, politiques, écologiques ou questions liées à des rapports de genre… La question qui se pose alors est de savoir si le public qui s’est formé de manière passive peut devenir un public actif, producteur d’une expérimentation démocratique. La conception radicalement empirique de l’histoire de Dewey ne permet pas de prédire que dans telles ou telles conditions un public peut devenir nécessairement actif. Il y a une irréductibilité de la singularité des situations.
L’élément déterminant dans l’expérimentation démocratique, c’est ce que Dewey appelle « l’intelligence collective » ou encore l’ « intelligence organisée » [18]. C’est la science qui historiquement exprime le mieux cette méthode. Ce que Dewey appelle l’intelligence désigne « de formidables méthodes d’observation, d’expérimentation, de réflexion et de raisonnement qui sont en constante évolution » [19]. Or l’intelligence n’est pas individuelle, pour Dewey, car pour lui, l’esprit est une production sociale. L’une des critiques que Dewey formule d’ailleurs contre l’individualisme libéral est qu’il justifie l’appropriation par une minorité de l’intelligence collective. La méthode de l’intelligence collective, qui est la méthode de l’expérimentation démocratique, refuse le dogmatisme qui consiste à s’appuyer sur une loi de l’histoire ou qui fait du collectivisme ou de l’individualisme un dogme à appliquer indépendamment de la situation.
Dans l’expérimentation démocratique, le public agit directement sans faire intervenir d’autorité extérieure pour remettre en cause les dualismes sociaux. « Toute ère de progrès a coïncidé avec la mise en œuvre de facteurs qui tendaient à supprimer les distances entre des peuples et les classes autrefois séparés les uns des autres. » [20] L’expérimentation démocratique substitue à la méthode de l’autorité la méthode expérimentale dans la résolution des conflits sociaux. La méthode de l’intelligence collective consiste en une expérimentation qui n’est pleinement réalisée que dans le partage et la communication [21]. Dans la philosophie politique de Dewey, ce n’est pas l’Etat qui est l’agent du changement social, mais le public. La situation produit son propre public qui est constitué d’entités diverses : associations, syndicats, partis ou organisations politiques, collectifs et comités informels, individus autonomes… Les diverses luttes actuelles de défense des « sans-papiers » pourraient illustrer, entre autres, cette production de publics faisant intervenir différentes composantes de la société civile.
Les mouvements démocratiques de transformation sociale tels que les envisage Dewey sont donc des mouvements sociaux contingents dans lesquels, face à une situation, des individus qui ne sont pas forcément directement touchés par un problème mais considèrent que ce problème met en jeu l’ensemble de la société, mettent en place, par le biais de procédures de démocratie directe, des expérimentations politiques qui visent à remettre en cause les dualismes sociaux qui sont à la fois des relations d’inégalités sociales et des relations de pouvoir. L’expérimentation politique a les mêmes caractéristiques que l’expérimentation éthique ou scientifique. Pour récapituler la théorie de l’action collective de Dewey, on peut partir de la grève des ouvriers de la compagnie Pullman. La direction annonce une réduction salariale. Certains ouvriers voient dans cette annonce un problème qui exacerbe les divisions de classe. Dans le cas des ouvriers Pullman, ce sont les « opprimés » eux-mêmes qui se mobilisent tout d’abord. Mais les grévistes peuvent essayer d’élargir le nombre de ceux qui se mobilisent contre la décision de la direction de Pullman. Ils cherchent alors à constituer un public. Les ouvriers, avec la participation ou non du public qui leur est favorable, élaborent collectivement et expérimentent des hypothèses visant à trouver une solution à leur problème. Cette solution tend à remettre en cause les dualismes sociaux. Une telle remise en cause des dualismes sociaux passe pour Dewey par le fait de modifier la ligne de frontière entre le public et le privé. « La ligne qui sépare le public du privé doit être tracée sur la base de l’étendue et de la portée des conséquences d’actes qui sont si importantes qu’elles nécessitent un contrôle, soit par prohibition, soit par promotion. » [22] Ce qui est privé ou public n’est pas déterminé une fois pour toute, de manière a priori, mais doit faire l’objet d’une enquête et d’une expérimentation en fonction de la situation historique.
[1] J. Dewey, Le public et ses problèmes (1927), trad. J. Zask, Publications de l’Université de Pau/ Farrago/Ed. Léo Scheer, 2003
[2] « La commune ou quelque zone à peine plus grande était l’unité politique, le conseil communal était le milieu politique et les routes, les écoles et la paix de la communauté, étaient les objectifs politiques. L’Etat était la somme de telles unités, et l’Etat national une fédération - ou peut-être une confédération - d’Etats. L’imagination des fondateurs n’était pas allée bien au-delà de ce qui pourrait être réalisé et compris dans le cadre d’un ramassis de communautés se gouvernant elles-mêmes. » (J. Dewey, Le public et ses problèmes, p. 130)
[3] J. Dewey, Reconstruction en philosophie (1920), trad. P. Di Mascio, Publication de l’université de Pau : L.Farrago/Scheer, 2003, p.19
[4] Ibid, p. 46
[5] Ibid, p. 44
[6] J .Dewey, Démocratie et éducation (1916), « Les théories de la connaissance », trad. G. Deledalle, Armand Collin, 1944, p. 415
[7] J. Dewey , “Imperialism is easy” (1927). Disponible sur le site de l’Université de Lausanne : http://www.unil.ch/ihes/page16270.html
[8] J. Dewey, Logique, la théorie de l’enquête (1938), trad. G.Deledalle, Presse universitaire de France, 1967
[9] Ch.II- La matrice existentielle de l’enquête : le biologique
[10] Ch.III- La matrice existentielle de l’enquête : le culturel
[11] J. Dewey, Logique, la théorie de l’enquête, trad. G.Deledalle, Presse universitaire de France, 1967, p.169
[12] J. Dewey, Logique, la théorie de l’enquête, p.128
[13] Ibid, p.173
[14] Ibid.
[15] J. Dewey, Le public et ses problèmes, p.76
[i] Ibid, p. 170. Comme le souligne J. Zask, « Dewey opère une distinction nette entre un consensus apparent et un consensus délibéré », L’opinion publique et son double.2, J. Dewey, philosophe du public, L’Harmattan, 2000, (p. 175).
[16] Sur la question du rapport entre J. Dewey et la grève des ouvriers de l’entreprise Pullman, on peut consulter l’ouvrage de J. Zask, John Dewey, philosophe du public, L’harmattan, 2000, p. 226
[17] J. Dewey cité par Shusterman in Vivre la philosophie, Klincksieck, 2001, p. 77
[18] Voir “Authority and social change” ou Liberalism and social action (1935), p.55-64 pour les différentes expressions qu’utilise Dewey pour désigner la méthode de l’intelligence expérimentale et collective.
[19] J. Dewey, Reconstruction en philosophie, (1920), trad. P. Di Mascio, Publication de l’université de Pau : L.Farrago/Scheer, 2003, p. 19
[20] J. Dewey, Démocratie et éducation, « Les valeurs éducatives », (1916), « Les théories de la connaissance », trad. G. Deledalle, Armand Collin, 1944, p. 415
[21] J. Dewey, Reconstruction en philosophie, op. cit., p. 168
[22] J. Dewey, Le public et ses problèmes, op. cit., p. 63
Pereira Irène, « La théorie pragmatiste de l’action collective de Dewey », dans revue ¿ Interrogations ?, N°5. L’individualité, objet problématique des sciences humaines et sociales, décembre 2007 [en ligne], https://revue-interrogations.org/La-theorie-pragmatiste-de-l-action (Consulté le 21 décembre 2024).