Pour concevoir une mobilisation, le modèle classique de la sociologie des mouvements sociaux présuppose l’existence d’une organisation de mouvement social (SMO [1]), comme un syndicat, une ONG ou une coordination (Fillieule, Agrikoliansky, Sommier, 2010 : 30). Dans un contexte d’opportunités politiques bien particulier (Tarrow, Tilly, 2008), cette organisation procède à un cadrage de la situation.
Les cadres sont des schèmes d’interprétations qui permettent à des individus de « localiser, percevoir, identifier et étiqueter » le monde social (Fillieule, Mathieu, Péchu, 2009 : 30). Les organisations de mouvements sociaux vont alors identifier un problème (diagnosis framing), un moyen d’y remédier (prognostic framing) et invoquer la nécessité d’agir (motivationnal framing). Leur conjonction forme un « cadre d’action collective », c’est à dire « un ensemble de croyances et de représentations orientées vers l’action » (Fillieule, Mathieu, Péchu, 2009 : 32). Les SMO vont alors mobiliser des ressources financières, communicationnelles, humaines pour mettre en œuvre des campagnes d’actions, qui vont s’inscrire dans un répertoire d’action du mouvement social (Tilly, 2009). Ce modèle permet de comprendre et d’interpréter le déroulement de nombreux mouvements, par exemple des mobilisations syndicales en France comme celle des cheminots contre la réforme de la SNCF, appelés et mis en place par une coordination intersyndicale au printemps 2018.
Néanmoins, certains mouvements semblent échapper à ce schéma, mettant en œuvre une action collective, sans pour autant être initiés par les structures classiques du mouvement social. Il est ainsi possible de les assimiler à la figure de la « foule sans chef », conceptualisée par Yves Cohen, qui en notre ère contemporaine succèderait dans une certaine mesure au « siècle des chefs » (Cohen, 2013 : 40). C’est le cas du mouvement de 2016 contre la loi Travail. Dans un premier temps, ce sont des pétitions en ligne et des événements Facebook qui lancent la première journée d’action, avant que les organisations syndicales n’entrent dans la danse [2]. Cette situation se retrouve lors de mobilisations altermondialistes où une partie des manifestants se regroupe dans des « black blocs » sans organisation centralisée (Dupuis-Déri, 2009).
Cette logique s’est récemment répétée lors du mouvement dit des « gilets jaunes », en France et en Belgique. Après plusieurs appels massivement partagés sur les réseaux sociaux, se sont mis en place de nombreux points de blocage dans toute la France, sans centralisation ni coordination à l’échelle nationale [3]. Les manifestants se retrouvent, par le biais de divers médias sociaux (Facebook, Telegram, Whatsapp, Discord…) [4], autour d’une mesure cristallisant les mécontentements (l’augmentation des taxes indirectes sur les carburants), d’une tenue symbolisant la mobilisation, le gilet jaune, et enfin d’un mode d’action, le blocage.
Ces différents exemples ne manquent pas de susciter des interrogations. Comment est-il possible que des mobilisations nationales avec un cadrage relativement poussé de la situation parviennent à mobiliser des personnes sur l’ensemble d’un territoire donné sans organisation ni communication préalable ? Comment parviennent-elles à s’accorder sur un diagnostic commun et à proposer des actions à même d’y remédier ?
Afin de répondre à ces interrogations, nous entendons proposer un modèle de diffusion du cadrage des mobilisations, permettant d’expliquer une diffusion horizontale des informations à même de permettre l’action collective.
Ce modèle se basera sur des mécanismes de communication horizontale, et s’interrogera sur la manière dont le cadrage devra-t-être formulé pour trouver un nombre suffisant de relais à même d’atteindre massivement les personnes potentiellement mobilisables. Dans un premier temps, nous aborderons le concept de communication horizontale tel qu’il a pu être pensé par les tenants de la network analysis que sont Rogers et Kincaid (1987). Dans un deuxième temps, nous allons envisager la communication horizontale dans le cadre de la sociologie des mouvements sociaux, en essayant d’élaborer des modèles de propagation horizontale de l’information à des fins de mobilisation et au cours de manifestations et rassemblements.
Tout d’abord, il nous semble nécessaire de revenir sur les concepts de communication horizontale et de rumeur.
Nous concevons la communication horizontale comme l’ensemble des informations circulant entre les participants à une action collective sans qu’il n’y ait de médias qui centralisent cette diffusion. Le partage des contenus se fait suivant les réseaux informels de sociabilité. Selon les travaux de Rogers et Kincaid (1987), la communication horizontale s’effectue par le biais de groupes informels. Ce sont des groupes de sociabilité préexistants caractérisés par une interconnaissance préalable de leurs membres.
Ils nomment ces groupes « cliques », mais dans la cadre de nos recherches, nous les désignerons comme « groupes intermédiaires » (Koen, 1987 : 379). Entre ces unités se trouvent des individus « ponts » qui vont faire le lien entre différents groupes et individus « liaisons » sans pour autant appartenir à un groupe ou à un autre (Mattelart, 2004 : 89). Les individus « ponts » et « liaisons » vont peu ou prou avoir le rôle des leaders d’opinion mis en évidence par Lazarsfeld (Mattelart, 2004) dans le two step flow [5] (Mattelart, 2004 : 32).
Nous nous inscrivons dans une conception de la sociabilité s’inspirant de ce modèle afin de comprendre les mécanismes de communication horizontale sous plusieurs formes. Ces mécanismes vont se retrouver dans les réseaux sociaux, plus justement appelés social medias ou médias sociaux dans les pays anglo-saxons : Whatsapp, Facebook, et diverses messageries jouent un rôle croissant dans l’action collective, au point que certains ont pu hâtivement labelliser les printemps arabes comme des révolutions Facebook (Béchir Ayari, 2012).
À notre sens, la circulation des informations dans le cadre de communication horizontale est déterminée par la propension que celles-ci ont à résonner avec l’imaginaire des personnes qui vont la recevoir. En effet, ce mécanisme de diffusion de l’information nécessite une participation active des récepteurs, qui doivent à leur tour juger ce contenu comme suffisamment important pour être relayé à d’autres.
Pour qu’une information atteigne une large portion de son public potentiel, il faut qu’elle parvienne à dépasser le phénomène que nous nommons friction. Nous nous inspirons ici du concept développé dans la pensée stratégique (Clausewitz, 2006 : 176) qui désigne les ralentissements, obstacles et imprévus rencontrés lors de la mise en œuvre d’un plan d’action. Ce concept s’adapte à la communication horizontale. Une information qui circule par ce biais a de fortes chances de subir ce sort, ne touchant qu’une partie des membres d’un groupe et peinant à atteindre ne serait-ce qu’un pourcentage significatif du public potentiel.
En effet, lorsqu’une information est diffusée par ces moyens, il est nécessaire qu’elle soit relayée un certain nombre de fois. Or, ce relais n’est pas automatique : il faut que les récepteurs jugent cette information suffisamment intéressante, pertinente ou crédible pour être digne d’être retransmise. Si ce n’est pas le cas, la friction aura empêché que l’information touche la totalité du “groupe cible”. Ce phénomène influe sur le contenu en ne permettant qu’à certains énoncés d’atteindre une large diffusion. Dans ce cas de figure, il est possible d’affirmer que « le médium est le message » [6] (McLuhan, 1977 : 42) structurant le contenu de la communication horizontale, d’où l’intérêt particulier du concept de rumeur dans ce contexte.
Selon cette hypothèse, afin de dépasser la friction inhérente à la communication horizontale, les contenus doivent être jugés par une partie conséquente des individus d’un rassemblement, qui seront tour à tour récepteurs et émetteurs, comme dignes d’être relayés. Cette hypothèse nous amène donc à considérer les contenus dont la structure suit celle de la rumeur.
Nous n’entendons pas réduire l’ensemble des renseignements véhiculés par des mécanismes de communication horizontale à ce type d’énoncés. Néanmoins les messages qui suivent cette forme énonciative semblent particulièrement appropriés à ces canaux de communication.
Il faut tout d’abord définir ce que nous entendons par ce terme qui désignait à l’origine « un bruit sourd et menaçant d’une foule qui manifeste son mécontentement ou une intention de violence » (Aldrin, 2005 : 49). Une rumeur sera d’autant plus propagée qu’elle est ambiguë. Elle est aussi caractérisée par sa variabilité : une rumeur se répand toujours sous des formes légèrement différentes (Campion-Vincent, Renard, 2005 : 7). Un élément important est avancé par Kapferer (2010 : 7) pour qui une rumeur est avant tout une information portant sur des faits actuels, destinée à être crue. Elle crée un circuit de communication transversal qui fonctionne en dehors du contrôle de l’information par les canaux institués de diffusion de l’information.
Bien souvent, les rumeurs naissent de façon plutôt spontanée dans un contexte qui leur est propice. Elles sont révélatrices d’inquiétudes, de points d’achoppement de l’imaginaire collectif, permettant de gérer en quelque sorte le « risque collectif » (Bordia, DiFonzo, 2006). C’est par leur résonance avec celui-ci qu’elles prennent leur valeur symbolique, correspondant selon Fine (2007) aux croyances et représentations du monde social des groupes qui vont les véhiculer.
Les rumeurs, qui peuvent partir de faits réels, se coulent dans les motifs du folklore narratif. C’est à cette condition qu’elles deviennent opératoires pour se « répandre » par le schéma ADUA (ami d’un ami) mis en évidence par Campion Vincent et Renard (2005 : 17), ce qui nous ramène à la communication horizontale et aux concepts d’individus-ponts et d’individus-liaisons de Rogers et Kincaid.
Philippe Aldrin (2005) dégage trois variables qui vont faire qu’une rumeur se diffuse plus ou moins :
– La fluidité sociale de la rumeur : plus une demande sociale d’information sur un sujet spécifique existe, plus celle-ci aura tendance à circuler.
– La variable de contrôle informationnel : le degré de crédibilité des canaux officiels d’information favorise le recours à la rumeur pour échanger de l’information.
– La variable de régulation sociale : le degré de contrôle social détermine la probabilité de la propagation de la rumeur.
Ainsi la rumeur est un moyen alternatif de communication passant par l’oralité, l’horizontalité et les médias sociaux. Le concept de fluidité sociale de la rumeur est aussi important, car des situations de tension ou d’urgence liées au déroulement de mouvements sociaux vont aussi faire monter la demande de connaissances sur le déroulement des évènements. Ceci aura pour conséquence d’amener un niveau élevé de fluidité sociale de l’information.
Les éléments théoriques présentés ci-dessus permettent l’élaboration d’un modèle conceptualisant les mécanismes de communication horizontale dans le cadre de mouvements sociaux.
Pour expliquer les mouvements d’ampleur qui naissent et se propagent sans SMO, ni organisation centralisée, nous faisons l’hypothèse que le processus de cadrage peut circuler par le biais des mécanismes de communication horizontale, en collant à la forme de l’énoncé rumoral. Il constituerait alors un récit court, une série de syntagmes qui poussent à l’action collective. Ce cadrage va cristalliser les représentations et valeurs de ceux qu’il mobilise et susciter une forte réaction collective. Nous pouvons aussi rapprocher cette notion de celle de « choc moral », développé par James Jasper (1998), qui explique de nombreuses trajectoires d’engagement.
Il faut rajouter que ce type d’action collective revêt un caractère quasi idéal typique, dans le sens où par sa force de conviction, ce cadrage peut potentiellement donner lieu à une série d’actions, sans qu’il n’y ait d’organisation de la mobilisation ni collective ni centralisée. Pour pousser à l’action, il devra être à même de susciter une forte émotion collective. Ce constat fait à écho aux thèses d’Isabelle Sommier qui met en évidence l’intérêt d’étudier le rôle des émotions en sociologie des mouvements sociaux (Fillieule, Agrikolianski, Sommier, 2010 : 52).
Nous ferons l’hypothèse que ce cadrage sera composé de plusieurs éléments :
C’est donc un processus de cadrage très rapide, compacté, réduit à sa plus simple expression, à même d’être repris et diffusé de manière extensive.
Dans ce modèle, la diffusion de l’information prendrait une forme horizontale. Il faut alors que le cadrage soit à même de susciter une réaction forte afin de surmonter la friction inhérente à la fragmentation des récepteurs. Nous pouvons par ailleurs établir des éléments de comparaison entre ces mécanismes et ceux de la communication virale sur les réseaux sociaux (Casalegno, Susani, Tagliabue, 2003).
Dans ce modèle, les groupes participant potentiellement à une mobilisation forment un réseau de groupes intermédiaires interconnectés où l’information est diffusée de manière horizontale. Cette circulation présente deux caractéristiques essentielles :
Les schémas ci-après résument ce modèle de communication, dans un cas spécifique, celui de rassemblements de personnes. La Figure 1 présente une version simplifiée de la communication horizontale. La Figure 2 correspond quant à elle à une version qui intègre une modélisation des réseaux de communication tels que pensés par Rogers et Atkins (1981).
Ce modèle de communication au sein d’un rassemblement va présupposer que les membres d’un rassemblement ou d’une manifestation ne se connaissent pas préalablement. C’est l’importance supposée de l’information qui va faire que les participants vont communiquer entre eux afin de faire circuler l’information à l’ensemble des participants.
Le modèle simplifié de communication horizontale ne nous a pas semblé pertinent au cours de nos observations de terrain, car trop réducteur. En effet, rares sont les personnes qui viennent à un rassemblement seules. Le plus souvent, les personnes viennent en groupe, avec des amis et un groupe préalable d’interconnaissance. Ces groupes peuvent être informels ou au contraire formalisés préalablement, par exemple les affinity groups constituant les blacks blocs au sein des manifestations altermondialistes (Dupuis-Déri, 2009).
Dans cette modélisation, la communication horizontale s’effectue à deux niveaux. Le premier entre les différents groupes d’interconnaissance par le biais des individus-ponts, qui appartiennent à plusieurs groupes, mais aussi des individus liaison qui sans appartenir à un groupe déterminé assurent une intercommunication. C’est ce niveau qui permet la diffusion à l’ensemble des groupes. Le deuxième niveau se situe à l’intérieur des groupes d’interconnaissance, où les individus relais vont partager l’information à l’ensemble des membres. Ce modèle de circulation nous a permis de penser un mécanisme de prise de décisions qui pourrait expliquer dans le cas d’affrontements entre forces de l’ordre et manifestants, sans organisation centralisé, la possibilité d’une réaction collective face aux offensives des forces de l’ordre.
Le modèle suivant (Figure 3) offre une hypothèse de mécanisme de décision dans le cadre de rassemblements structurés de manière horizontale avec des groupes d’interconnaissance constitués préalablement [9].
Dans ce cas-là, l’information va circuler entre les différents groupes selon le modèle de communication horizontale intégrant la network analysis. Ensuite, après en avoir discuté, des groupes d’interconnaissance vont prendre des décisions telles que se déplacer vers un endroit ou un autre. C’est à partir de l’évaluation de différentes décisions prises par un groupe ou un autre que les autres groupes vont choisir d’imiter une décision ou une autre, se concertant plus ou moins rapidement.
Sans aller plus loin dans la description de ces modèles dans le cadre de cette brève présentation de ce cadre conceptuel, il convient de noter que nous avons essayé de confronter ces modèles à différentes observations de terrain afin d’en vérifier l’utilité méthodologique. Ces différentes applications peuvent être consultées dans nos travaux de thèse (Gardenier, 2014).
Ces différents modèles de communication horizontale mettent en évidence plusieurs éléments. Tout d’abord, nous avons pu voir que la communication horizontale est compréhensible grâce au modèle de network analysis de Rogers et Atkins (1981). Celui-ci attribue une forte importance aux mécanismes de communication au travers de ce que les auteurs appellent « cliques », mais que nous préférerons appeler groupes intermédiaires, terme plus neutre. Ceux-ci forment un réseau interconnecté qui rend possible la diffusion de l’information.
Les mécanismes de communication horizontale concernent des personnes présentes physiquement dans un même lieu et se font par le biais de l’oralité, mais peuvent aussi s’appliquer à des publics utilisant les médias sociaux (Facebook, Whatsapp, Telegram…). Ils sont un élément de cohésion de ces rassemblements qui non seulement permet à ses participants de communiquer, mais aussi d’agir ensemble. Au niveau du contenu, les différentes occurrences de communication horizontale confirment l’intérêt de l’utilisation du concept de rumeur. Ce sont bien des contenus ayant une forte résonance avec l’imaginaire qui circulent en dehors de canaux “institués” de diffusion de l’information. Ce sont ces deux facteurs qui rendent possible et, dans une certaine mesure, nécessaire, la diffusion de l’information par le biais de canaux horizontaux. Dans cette perspective, les mécanismes de communication horizontale font partie du répertoire de communication employé par les participants aux manifestations.
Nous faisons donc l’hypothèse que l’analyse des contenus de l’information circulant au sein des rassemblements est importante pour comprendre les dynamiques de mobilisation et de mise en œuvre collective de répertoires d’action. Nous pensons être en mesure d’affirmer que le concept de rumeur, tel qu’il est formulé par les sciences sociales, permet de comprendre la diffusion de l’information dans des rassemblements dont la communication est horizontale sans pour autant l’épuiser.
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[1] Ndlr : De l’anglais social movement organization.
[2] Info FranceInfo (2017), « La pétition en ligne contre la loi Travail relancée pour mettre la pression sur Emmanuel Macron », France Info, 11/05/17 [En ligne] https://www.francetvinfo.fr/economi… (Consulté le 30 novembre 2018).
[3] La nomination de porte-paroles n’intervenant qu’assez tardivement et à postériori du lancement du mouvement.
[4] Le Prince Chloé (2018), « La feuille d’impôt, le rond-point et Facebook : huit sociologues décryptent les gilets jaunes », France Culture, 29/11/18 [En ligne] https://www.franceculture.fr/sociol… (Consulté le 30 novembre 2018).
[5] Le two step flow pense la réception de l’information en deux étapes. Les individus ne sont pas conçus comme atomisés face à l’information, mais envisagés au sein de petits groupes d’interconnaissance. La manière dont l’information est reçue est influencée par l’existence de « leaders d’opinion » au sein de ces groupes qui vont orienter la réception.
[6] « medium is the message », traduit par l’auteur.
[7] À l’intérieur ou à l’extérieur d’un groupe intermédiaire, ou encore le fait que celui-ci soit reconnu ou pas comme leader d’opinion.
[8] Le Monde avec AFP (2011), « Cinquième mort en Angleterre, déploiement policier avant le week-end », Le Monde, 12/08/11 [En ligne] http://www.lemonde.fr/europe/articl… (Consulté le 28 juillet 2013).
[9] Par exemple dans le cas d’un black bloc tel que Dupuis-Déri (2016) a pu le décrire.
Gardenier Matthijs, « Penser la communication horizontale dans le cadre de mouvements sociaux », dans revue ¿ Interrogations ?, N°28. Autour du déni, juin 2019 [en ligne], https://revue-interrogations.org/Penser-la-communication (Consulté le 21 novembre 2024).